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La nostalgie de la Sauterelle

par Publié le 2

Nostalgie, douce nostalgieLorsque j’étais enfant, puis adolescente, j’allais passer les deux mois d’été dans un petit village girondin.

Le temps s’écoulait inexorablement, immuablement.

Piscine, bouquinage, piscine encore, papotages, balades en vélos ou à pied avec les chiens… La belle vie quoi, avec la famille, les amis. Il y avait la fête du 14 juillet, les bals, les nuits à discuter…

Et puis, les études, la vie qui change, le boulot, l’amour… On part s’installer, loin.

On vient moins longtemps, moins souvent, puis plus du tout.

Puis un jour, 20 ans plus tard ou presque (20 ans !!), les enfants sont là et l’envie de leur faire découvrir les étés de ma jeunesse. Alors, nous revoilà. Quelques jours la première fois, puis une dizaine. Et se rendre compte que rien n’a changé. Mais que tout a changé.

Le décor est le même, ou presque : le château, l’église, les commerces. Les gens ont vieilli mais on retrouve les visages, les habitués. D’autres ne viennent plus, d’autres encore sont partis voir ce qu’il y avait après la vie. La maison n’a pas bougé.

Je fais découvrir à mes enfants tous les lieux que j’aimais tant. Je leur montre les photos de notre enfance et j’aime les yeux étonnés de mon fils lorsqu’il me découvre petite fille. Je pense à tous ces souvenirs, certainement enjolivés, et je me sens à la fois heureuse et triste. Car cela ne reviendra jamais.

Ce que l’on nomme souvent la nostalgie…

Et pourtant, pas de regret, j’adore ma vie d’aujourd’hui. Je n’y changerais rien : amour, enfants, famille, amis, boulot… tout est parfait. Alors, peut-être bien que c’est moi qui ai changé !Regarder vers l'avenir

PS : et la sauterelle là-dedans ? Quand j’étais enfant, dans le pré de la maison de famille, l’herbe grouillait de sauterelles et de criquets. J’adorais, aux heures les plus chaudes, y avancer doucement pour les voir sauter dans tous les sens et finir par s’envoler, outrés d’être ainsi dérangés. Il n’y en a plus aujourd’hui. Ah oui, et puis aussi, à cette époque j’avais de longues et fines jambes, alors on me surnommait la Sauterelle…

 

 

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2 commentaires
  • Valérie Sady
    3 mai 2014

    J’envie tes souvenirs d’enfance, les miens sont trop douloureux !
    Bonnes vacances

    • Morgane
      1 août 2014

      Valérie, je lis seulement aujourd’hui ton commentaire, pardon ! Je suis certaine qu’aujourd’hui tu te construis de beaux souvenirs, c’est tout ce qui compte 🙂 Gros bisous !