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Clandestine

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Cher Argent

argent trop cherSans toi, mon entreprise n’existerait pas. Sans toi, je n’aurais pas de toit.

Si je ne te gagnais pas, il paraît que ce que je fais ne servirait à rien. (Il paraît).

On m’a dit, souvent, que tu faisais tourner le monde. Comme l’amour fait tourner les têtes. Je préfère l’amour, j’avoue.

Tu es une forme de pouvoir, c’est sûr. Prends-tu le pouvoir ? Le donnes-tu ? Ça dépend des fois, ça dépend de qui…

Parfois, je rêve que tu n’existes pas… Ça serait plus simple. Ou peut-être pas.

Bon. En fait, tu es là et bien là.

Et tu es au cœur de l’entreprise, de manière générale. Tu rentres, tu sors. J’aime quand tu rentres sans ­en faire tout un plat. J’aime quand tu sors et que ça me permet de grandir ou de me faire plaisir. (Cher lecteur, chère lectrice, je t’interdis d’interprêter de manière scabreuse ce paragraphe. Comment ça, c’est trop tard ?).

Pendant longtemps, j’ai eu peur de te perdre, alors je te mettais de côté. J’avais tout plein de chaussettes bien remplies. Je n’osais pas te faire quitter mon porte-monnaie.

Et puis…

Et puis j’ai créé Mo’ pour mots et mon regard sur toi a changé. J’ai réalisé tout ce que je pouvais faire grâce à toi.

J’ai réalisé que je pouvais te gagner en faisant ce que j’aimais : écrire.

J’ai réalisé aussi que tout ça était une histoire de valeur. Valeur apportée, valeur reçue, valeur perçue, bla bla bla…

Que tu n’étais qu’un chiffre et que c’était à moi de décider. Mais tu as gardé (trop) longtemps un pouvoir sur moi, en prenant possession de ma grille tarifaire. Je n’osais pas, je flippais ma race à l’idée de faire grandir les chiffres que j’alignais sur mes devis.

J’ai réalisé que c’était moi la boss, que c’était moi qui décidais. Le faire, genre vraiment le faire, qu’est-ce que c’est dur ! Augmenter mes tarifs. Trouver le juste équilibre. M’y tenir. Ne pas me justifier. Ne pas te rabaisser, ni te glorifier.

Tu fais chier, pardon mais c’est la vérité. Je n’aime pas quand je pense à toi au réveil. Quand tu m’empêche de suivre mon intuition parce que tu me cries « Et moi ! Ne m’oublie pas ! ». J’ai juste envie de te dire « ta gueule », mais bon, je suis bien élevée.

Est-ce que tu me fais peur ?

C’est possible. Peur que tu me manques. Peur de trop t’en demander. Peur de paraître t’aimer, alors que c’est ce que tu rends possible que j’aime. Peur du ‘pas assez’ comme du ‘beaucoup’.

Je te déteste quand j’entends (ou imagine !) le mot « cher » dans la bouche de mes clients. Sauf ce jour où l’un d’entre eux m’a dit que je ne l’étais pas assez… chère… (De toute façon, je ne suis pas chère, je suis inestimable ^_^ )

Je t’aime quand je n’ai pas à penser à toi parce que je sais que mon compte en banque me permet de vivre pour les 5-6 mois à venir. Je n’en demande guère plus.

En fait, j’ai compris, tu es un merveilleux test d’estime de soi ! Et puis tu es très fort pour faire douter le plus solide d’entre nous. Quel talent… Oui, c’est ironique, ne te rengorge pas.

Mais tiens-toi bien, car j’apprends. J’apprends à te dire oui, viens mon petit. À te dire, allez, zou va voir ailleurs si je suis. À te dire non, lorsque tu me murmures de ne pas écouter mon instinct.

Je suis une paresseuse, moi. Je n’ai pas envie d’aller te chercher « avec les dents » (de prospecter, quoi). Non, j’ai envie que mon charme naturel soit tellement irrésistible que tu ne pourras faire autrement que venir à moi. Juste la quantité dont j’ai besoin. Ni plus, ni moins. Je ne suis pas exigeante !

Ah, cher argent, cher argent…

Tu me rends libre, quand je te gagne, quand je me passe de toi, quand j’arrive à te laisser partir.

Tu m’aliènes, quand tu m’obsèdes, quand je t’accumule, quand je te glorifie.

Tu t’immisces… Présent ou absent, tu te fais rarement oublier. Puis, tu trouves ta place. Non, je t’assigne à ta place. En douceur.

J’ai besoin de toi, mais tu n’es pas tout, oh que non.

J’ai peur de toi, c’est vrai. Moins que hier, plus que demain.

Je rechute, parfois, mais je persévère.

Je te regarde droit dans les yeux et je te dis tes quatre vérités, mes quatre vérités.

Je ne veux pas te faire la guerre ni t’adorer. Tu n’es pas l’or de ma vie.

Je ne sais pas si tu m’écoutes, si tu me lis, mais voilà, c’est fait.

Let’s keep in touch !

 

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