Si tu t'abonnes, tu reçois

Clandestine

la newsletter d'une sorcière un peu illuminée,

des infos sur mes ateliers & autres grimoires

et surtout plein de love

& d'envie de te mettre à écrire

En cliquant sur valider, j'accepte de recevoir sur cet email les actualités et offres personnalisées du site canardalorange.com. Je dispose d'un droit d'accès, rectification et suppression de mes données et peut me désinscrire à tout moment via les liens de désinscription en bas de l'email.
J'ai lu et j'accepte la politique de confidentialité du site.

L’expérience « away from the social networks » #5

desintox reseaux sociauxBientôt 2 semaines que j’expérimente la non-présence sur les réseaux.

Parce que le minimalisme est toujours intéressant à vivre, dans ma bibliothèque comme sur le net. Pour ceux qui prennent en route la série, vous pouvez retrouver :

–> L’épisode 1 : initiation

–> L’épisode 2 : premières impressions

–> L’épisode 3 : déconnexion

–> L’épisode 4 : quelques leçons

Jour 13 – Tentation

Aujourd’hui, j’en ai marre.

Il n’est pas question de « craquage », non, cela sous-entendrait un aspect négatif que je ne ressens pas.

J’en ai marre de ne plus être moi-même, de m’empêcher d’être moi-même.

Car j’aime être présente sur les RS.

Dans le passé on m’a souvent dit que j’y étais hyperactive. Peut-être, et alors ? Est-ce bien grave, je vous le demande ? Mais l’autre extrême, c’est-à-dire l’absence, me ressemble encore moins.

J’ai envie de reprendre les conversations. De partager mes trouvailles, mes réflexions. De discuter, de rigoler, de réfléchir, de découvrir, de m’énerver, de m’enthousiasmer…

Je vais aller au bout de l’expérience, car chaque étape est importante et intéressante.

Mais une chose est certaine : I will be back.

Et puis, en ce moment, je suis agacée.

Il y a une mode en ce moment d’être dans la grandiloquence concernant Facebook et cie :

  • C’est indispensable et si ton entreprise n’y est pas, tu es un looser. Achète ma formation.
  • C’est inutile, ça te faire perdre ton temps, je vais te montrer quels sont les seuls moyens de faire du CA. Achète ma formation.

Bon. Déjà, moi, quand on m’affirme un truc définitif et qu’on veut me vendre quelque chose, j’ai beau vouloir y croire à fond, j’ai toujours un mauvais feeling.

Franchement, la solution parfaite qui permettrait à tout le monde de devenir riche, allez quoi, ça se saurait si elle existait. Nous le savons tous et pourtant, nous continuons d’espérer.

Loin de moi l’idée de jeter l’opprobre sur celles et ceux qui cèdent aux sirènes d’une forme de marketing qui joue sur la manipulation, la peur, le regard des autres. C’est arrivé à chacun d’entre nous, cela continuera.

Mais je suis franchement agacée. Quand on me demande mon avis, je réponds toujours la même chose :

1- Si tu veux savoir si quelque chose te convient → teste

2- Existe-t-il un outil de communication (de vente) dont on peut être certain qu’il va fonctionner ? → non, même si tu payes cher pour croire le contraire.

3- Finalement tu n’aimes pas, ça ne marche pas comme tu l’espérais → arrête ! Essaye autre chose. Reviens-y si besoin. Sois patient, si tu le sens.

Bref, en business comme en amour, les règles sont peut-être universelles, n’empêche que chaque histoire est unique

En business comme en amour, ce qui compte, ce n’est pas de faire comme tout le monde, ni « comme il faut », ni toute sa vie pareil. En communication comme sur les réseaux sociaux, idem.

Ce qui compte, c’est de mener sa barque comme on l’entend, avec ses erreurs, ses réussites, ses évolutions.

Loin des vendeurs de rêves… ou de cauchemars.

Jour 14 – Méditation

Hier, j’étais énervée, et c’est incroyable comme cet état permet d’être créatif !

J’ai noté assez d’idées de billets pour remplir mon blog jusqu’à l’année prochaine. Les scientifiques l’expliquent parfaitement : c’est dans les conditions les plus hostiles que le vivant est capable de la plus grande créativité pour s’en sortir.

La vie se nourrit du déséquilibre, même si elle recherche en permanence l’équilibre.

Après une journée de bouillonnement, où j’ai bien carburé, écrit mille billets dans ma tête, noté mille réflexions… j’ai eu envie (besoin?) de laisser retomber la pression. Ne penser à rien, laisser se faire tout seul le travail de tri, de classement naturel, de sédimentation.

Ne rien faire, ne rien dire. Se préparer à repartir. Faire une pause.

meditation desintox Facebook

Jour 15 – Indignation

J’ai compris pourquoi j’avais été autant énervée avant-hier. Qu’ils estiment que les réseaux sociaux soient indispensables ou au contraire inutiles pour les entrepreneurs, les adeptes du tout ou rien oublient une dimension essentielle.

Le business n’est pas une équation mathématique. C’est de la physique quantique.

Si pour vous business = gagner (beaucoup) d’argent, nous ne vivons pas sur la même planète. D’ailleurs, à mon avis, vous ne me lisez pas.

Car pour moi business = argent + plaisir + grandir + rencontrer + partager + galérer + réussir + s’épanouir + tester +… à chacun de compléter !

C’est multidimensionnel.

FB, Twitter, Instagram et tous les autres réseaux sont des canaux. Ni plus ni moins.

::: Les gens cons le sont autant sur la toile que face à vous. (Pareil pour les gens bien, oufffff ^^)

::: Le narcissique vous ennuiera autant sur le web qu’à un dîner.

::: Celui qui maquille sa vie le fera de multiples façons…

Je ne suis pas plus vraie en « vrai » que virtuellement. Je dirais même que je suis plus souvent moi-même en ligne qu’avec un groupe de personnes, connues ou inconnues. Introvertie, je suis…

Mais reprenons les hypothèses initiales, inverses et paradoxalement identiques.

(N’)Utilise (pas) les réseaux sociaux, tu augmenteras ton chiffre d’affaires !

:: What if je n’ai pas besoin d’augmenter mon CA mais que je veux simplement partager ?

:: What if j’utilise les RS depuis assez longtemps pour affirmer : je trouve des clients grâce à eux

:: What if FB est ma pause thé-chocolat, Twitter mon outil de veille, Instagramm et Pinterest mes zones d’inspiration ?

Est-ce que tout ça n’a pas une valeur, pas forcément en euros sonnant et trébuchant (quoique, les voies du business sont impénétrables et le bouche à oreille utilise des chemins parfois fort surprenants !) ?

Rencontrer virtuellement des personnes avec qui refaire le monde, écrire des livres, rire à n’en plus pouvoir, pleurer quand on en a besoin. Écouter et s’épancher, traverser des épreuves et savoir que quelqu’un que l’on n’a jamais vu pense à nous… S’inspirer, se motiver mutuellement.

C’est vrai, ça n’a pas de valeur.

Avoir une vie de famille ou sociale si intense qu’elle ne laisse pas ou peu de place au virtuel. Tout simplement ne pas avoir envie d’y aller. Développer son business à sa façon, à l’ancienne même, pourquoi pas. Prendre le temps de lire, encore et encore…

C’est vrai, ça n’a pas de valeur.

Faire un joyeux mélange de tout ça ? Mettre à sa sauce pour créer son dessert parfait ? C’est vrai, ça n’a pas de valeur…

Puisque ça n’a pas de prix.

#priceless, comme dirait mon amie Aurélie, dont au passage, je vous conseille le super article –> Se dévoiler en riant.

Vous êtes la valeur. Alors, arrêtez d’écouter les conseils définitifs qui vous promettent l’eden (si vous les suivez) ou l’enfer (si vous les ignorez) et prenez votre business, votre communication, votre vie en main. Faites-vous aider, faites-vous accompagner, mais décidez et ne laissez personne le faire à votre place. (Enfin, si vous voulez, après tout qui vous oblige à suivre ce conseil ^^ ?)

En 7 mots comme en 100 : faites comme vous voulez, comme vous sentez. Anouk, de Talented Girls l’écrit très bien –> Et si on se lançait ? Un peu, beaucoup, passionnément, pas du tout. Tous les jours ou parcimonieusement.

Faites comme vous êtes, c’est déjà énorme, parce que ça n’est pas si facile.

To be continued… dans l’épisode 6.

 

 

Partager cet article

Qu'en pensez-vous ?

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

8 commentaires
  • beatrice
    29 octobre 2015

    Bien dit Morgane ! Chacun sa sauce, car y’a pas de recette miracle, n’en déplaise aux vendeurs de conseils « voilà comment il faut faire ceci ou écrire ta page cela, sinon gare à toi » ! Je dis « fuyons »…

    • Morgane
      30 octobre 2015

      Fuyons Loin ! La communication, c’est comme la cuisine. Une fois que tu connais les règles c’est en mettant : ton intuition + ton grain de folie + ta passion + ta curiosité + ton expérience que tu obtiens de la haute gastronomie. Pas en mettant plein d’argent ou en suivant les règles sans te poser de question

  • Anouk
    30 octobre 2015

    Merci beaucoup Morgane pour le clin d’œil ! Et merci pour cette expérience captivante ! Ça me donne envie de me lancer, justement, dans des expériences originales !

    • Morgane
      31 octobre 2015

      Franchement, je suis conquise par le concept, je sens que je vais en faire plein ! (Pas d’inquiétude, je ne vous raconterai pas toutes mes élucubrations, juste celles qui pourraient vous servir AH AH). Fonce et raconte-nous, ça sera forcément passionnant et « enseignant » 🙂

  • Naim
    31 octobre 2015

    Bonjour,
    ton expérience a beaucoup de sens. ton blog est hyper motivational. A nos jours les réseaux sociaux prend plus d’espace sur le compte de notre vie. sa devient un prison pour la plupart. Au lieu d’utiliser les RS pour développer nos capacités et skills elles nous utilisent pour se muter.
    on a besoin d’un recul pour diagnostiquer cette relation complexe.
    J’attend le reste de ton expérience…good luck!

    • Morgane
      1 novembre 2015

      Merci Naim et à bientôt, donc ! 🙂

  • Magaly H
    2 novembre 2015

    Très bon article, comme d’hab ! Faire à sa sauce, comme en cuisine, d’ailleurs je n’ouvre que très très rarement mes livres de recettes …
    Et sinon, j’aime bien que tu blogues avec ton coeur et un stylo orange, M’Orange 😉
    Bizzz

    • Morgane
      2 novembre 2015

      Merci Magaly et RV dans les deux derniers épisodes, y a une petite surprise.