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Ta place dans le monde, ta mission, la vie

par Publié le 3

Quelle pression, mais quelle pression sur toi.

Chaque matin, chaque heure, certains jours. Ces questions qui tournent dans ta tête. Ce fantasme que tu as de croire que les autres « savent ». Cette impression d’être perdu.e, parfois. De te trouver puis de te « ré-échapper » à nouveau. Cette sensation que la réponse est là, à portée de mains et que tu n’arrives pas à l’attraper. Rageant !

Tu cherches, pourtant. Tu passes tant de temps à parler, à écrire, à lire, à écouter. À regarder les autres, qui te semblent avoir tout compris. Qui te semblent savoir. Tu leur demandes de l’aide. Tu te fais coacher par ton mentor. Tu (te) poses ces questions si essentielles.

Quelle est ma place dans ce monde ?
Quelle est ma mission de vie ?

Questions universelles et qui interpellent : pour quoi suis-je sur Terre ? Tu t’en fais des nœuds au cerveau. Tu en pleures parfois, tu désespères de jamais savoir.

Tu envies, que dis-je, tu jalouses celles et ceux qui disent avoir trouvé. Certain.es te promettent même « Viens, je vais t’aider. Avec moi, tu trouveras. Le Graal ».

Tu n’y crois pas. Tu y crois. Tu n’y crois plus. Tu veux y croire. Tu ne sais pas. Tu doutes, doutes, doutes. Encore et encore. Tu fatigues, tu en as marre, tu voudrais passer à autre chose.

Tu t’éloignes, tu t’isoles, tu repousses. Tu voudrais t’en foutre, en vrai. Tu lâches prise, enfin… tu essayes. Pour faire taire le flux incessant de pensées, tu te mets à créer, comme ça, presque juste pour t’occuper. Bon, pour gagner de l’argent aussi, c’est vrai. Tu veux t’amuser, tu fais ce qu’il te plaît, qui est facile, naturel. Tu y penses moins, du coup.

Mais ça t’agace un peu quand même. Lorsque tu croises un texte ou une vidéo sur le sujet. Brutalement, c’est comme si le sujet revenait sur le tapis en permanence. Tu es entourée de personnes qui ne parlent que de ça. Tu le crois, en tout cas.

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Tes client.es te demandent à leur tour de les aider

Quelle est ma place ? Quelle est ma mission ?

Te disent que tu es bien à la tienne, que tu es sereine, sûre de toi, talentueuse. Tu le reçois avec joie car, effectivement, tu te sens souvent sereine, généralement sûre de toi et plutôt talentueuse. En fait, c’est étrange, ils, elles semblent savoir mieux que toi quelle est ta mission… Ou plutôt ils, elles le sentent, le ressentent, au-delà des mots.

Et toi, toi… tu ne sais pas vraiment ce que tu fais avec eux. Enfin, oui, tu les fais écrire, réfléchir, passer à l’action, s’écouter, pleurer aussi. Il n’y a pas trop de structure (apparente). C’est parfois le chaos, souvent le bordel. Comme la vie non ? Elle apparaît après, la structure.

Et toi, tu sais, tu sens que tout cela a un sens. Qu’il se passe quelque chose, même si on a du mal à poser les mots. Tu sais des… trucs. Tu sais lire, lire plus, lire au-delà. Sans le vouloir, tu appuies là où ça fait mal. Tu lèves des voiles, déchires des carapaces, tiens le miroir. Tu ne donnes pas trop de conseils, mais tu es intransigeante : à chacun.e de prendre ses responsabilités, d’assumer ses actes et ses rêves. Ses rêves et ses actes.

Ta baguette n’est pas magique, tes potions non plus. Tu crois au pouvoir du temps, de la patience, de la persévérance. Et du kiff. Tu as appris à poser tes limites, même si tu chancelles, parfois.

Finalement, elle est la ta place, non ?

Ta place, c’est ta vie, en entier, telle que tu l’entends

Quand tu doutes et quand tu es confiante.
Quand tu crées et quand tu bulles.
Quand tu avances et quand tu pleures.

Elle est là, pas ailleurs, inutile de chercher. Ou alors chercher fait partie du truc. De la vie, quoi !

Quand tu te sens lyrique, tu dis, en rigolant un peu, que ta mission c’est de faire naître des textes, des livres, des marques. Telle une Saga, une sorcière accoucheuse de mots, une sorcière épistolière.
Quand tu te sens énervée, tu dis que tu t’en fous de ta mission. Tu vis et basta. Fuck.
Quand tu ne dis rien, tu sais que ta mission c’est la sérénité, peu importe le reste. Ou plutôt, le reste au service de ta sérénité.

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Tu ne sais toujours pas si tu peux aider les autres à répondre à leurs propres questions

Mais tu peux essayer, ça n’est pas si mal.

Et puis, ce matin, tu te réveilles en te demandant si tout ça a un sens. Si cette quête, la recherche de LA réponse, vaut le coup, l’énergie, le temps, la torture mentale que tu t’infliges. Même le plaisir de trouver est fugace.

Tu décides que tu peux passer à autre chose.

Que tu peux écrire sans ligne éditoriale.
Que tu peux accompagner sans connaître ta mission (si jamais tu en as une).
Que tu peux vivre sans poser les mots en permanence.

Car il n’y a pas forcément de réponse définitive.
Car l’essentiel pour toi, ce n’est pas d’avoir un pitch clair, percutant, irrésistible, magnétique, blablabla.

L’essentiel, c’est le plaisir, le kiff, le fun.
De créer, d’écrire, d’aider.
De vivre.

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3 commentaires
  • Raphaèle
    1 avril 2018

    Bonjour Morgane,
    Quelques réponses (foudroyantes comme à chaque fois qu’on tombe sur des « congénéres », mot laid mais cependant le plus juste dans mon esprit) dans ce livre qui s’est placé sous ma main à la Fnac il y a une semaine.
    Je ne te dis pas le début du titre car le premier mot me hérisse le poil. Auteurs: « Carlos Tinoco, Sandrine Gianola, Philippe Blasco ». Partie du titre « Penser l’écart ».
    Fabuleusement réconfortant.
    Quant à cet appel intérieur d’une puissance inépuisable.
    Bonne lecture.
    Raphaèle

    • Morgane
      3 avril 2018

      Chère Raphaèle, merci, oui grand merci pour cette découverte !!! Je vais encore avoir de la lecture 😉

  • Le secret des femmes qui réussissent en ligne ~ Blog by yourself
    26 avril 2018

    […] texte de l’ensorcelante Morgane de Canard à l’orange sur la fameuse « mission de vie » (sérieux lis-le, il m’a fait un bien […]